“Dans le vide, je siffle les mots des serpents et ça rafraichit l’atmosphère”.
Leemet est le dernier des hommes à parler la langue des serpents. Depuis les entrailles de la forêt, il laisse affleurer à sa mémoire les souvenirs de ce temps où les hommes et les bêtes peuplaient le bois en bonne entente…
Cette création propose une mise en conte et en musique de L’homme qui savait la langue des serpents d’Andrüs Kivirhäk. Inspiré des sagas scandinaves, ce roman retrace la vie d’un jeune homme qui voit le monde de ses ancêtres disparaître, la modernité l’emporter et le monde sauvage se détacher de nos humanités…
D’une sensualité débordante et d’un humour irrésistible, ce récit réveille nos enfances, nos premiers émois, nos guerres intestines. Il nous met peau à peau avec le monde sylvestre et évoque comme en miroir notre rapport au vivant, à la nature, à nos croyances. Pétri d’un puissant souffle animiste, il dit combien, finalement, la vie est plus forte que tout.